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Temps de lecture : 14 minutes

C’est la peur qui gouverne nos vies

Temps de lecture : 14 minutes

Lorsque je me suis penchée sur ce titre « la peur, gouverne nos vies », je n’ai pu m’empêcher de laisser divaguer mon esprit en me répétant plusieurs fois les mots « peur » et « vie ». Et alors que mes yeux regardaient dans le vide, je me suis dit qu’à cet instant T oui, j’avais peur, peur de mal écrire, peur de ne pas me faire comprendre, peur de ne pas aller jusqu’au bout de cet article. J’ai eu une révélation : « Oui, j’ai peur tous les jours ». Alors évidemment, c’est une peur dans un contexte sans guerre, dans une famille moyenne et en milieu urbain. Mais la peur est à la fois personnelle et universelle. Si l’on prend le temps de se poser un tout petit peu et de retracer les événements depuis le début de la pandémie du Covid-19, le sentiment le plus profond qui ressurgit, c’est la peur. La peur est partout, peur de la maladie, peur de l’avenir, peur de l’autre, peur de la mort, peur du changement, peur de la crise économique, peur du changement climatique, et j’en oublie certainement. Si la peur est bien présente autour de nous, elle l’est aussi à l’intérieur de nous, au plus profond de notre estomac et bien ancrée dans notre cerveau. Ainsi, alors que l’homme préhistorique avait peur des bêtes sauvages, des tempêtes ou d’autres tribus, l’homme moderne se trouve confronté à de multitudes de peurs extérieures et intérieures qui impactent ses choix, sa vie et sa santé.

Mais qu’est-ce que la peur ?

Il n’y a pas de définition vraiment exacte de la peur. La peur est complexe et prend une multitude de formes. Il convient de distinguer les différents degrés de la peur. Sur une échelle, du moins impactant au plus paralysant, vous trouverez tout en bas : le trac, l’appréhension, la crainte, puis la peur, suivi de la frayeur, la panique et en dernier la terreur. Bien évidemment, certaines peurs sont naturelles et nous protègent. Lors d’un tsunami, par exemple, le mouvement de panique de ceux fuyant la montée des eaux, peut nous sauver. D’autres peurs comme la peur du vide, la claustrophobie, l’hypocondrie etc. peuvent être la conséquence de traumatismes profonds, liés à des chocs qu’il faut réellement traiter avec l’aide d’un thérapeute ou d’un psychologue. En ce sens, cet article ne traite ici que des peurs qui nous empêchent d’avancer dans notre carrière professionnelle, dans notre vie personnelle, ou encore simplement dans notre développement personnel.

 

Charles Darwin dans son ouvrage : The Expression of the Emotions in Man and Animals, décrit six familles d’émotions primaires : la peur, la joie, la tristesse, le dégoût, la surprise et la colère. La peur est donc une émotion universelle, ressentie par tout le monde dans le monde entier. Hé oui, tout le monde a peur ! Comme nous le disions, la peur, peut être bénéfique, tout comme le dégoût qui nous éloigne de ce qui est mauvais pour notre santé, ou la tristesse qui nous avertit d’une situation que nous ne souhaitons pas vivre sur le long terme, ou la joie qui nous indique le contraire, que vous êtes bien là où vous êtes. Vos émotions ne sont pas là pour rien ! Elles vous protègent, elles sont le thermomètre de votre vie ! Mais revenons à l’émotion primaire de la peur. Selon Darwin, la réaction à un environnement dangereux : la peur, nous a permis de nous protéger depuis des millénaires et s’est transmise génétiquement. Ainsi, face à un danger, de type animal féroce, l’homme réagit, son rythme cardiaque s’accélère, ses pupilles se dilate, son ouïe se développe, son souffle augmente, il transpire. Toutes ses réactions chimiques sont créées dans un seul but : la survie. Trois réactions sont alors possibles : la sidération, la fuite ou l’attaque. On retrouve d’ailleurs ces trois réactions chez les animaux. N’avez vous jamais remarqué comment l’araignée joue très bien la mort lorsqu’elle se sent en danger ? La rapidité de réaction du lapin dès qu’un bruit aigu se fait entendre ? Ou encore comment votre chat feule lorsqu’un chien s’approche ? Le corps humain lui aussi a ces automatismes, transmis depuis des millénaires. Le rythme cardiaque augmente pour faciliter la course, les sens se développent pour optimiser la meilleure stratégie, la transpiration pour réguler la chaleur corporelle, la bouche pâteuse et la mauvaise odeur pour éloigner le prédateur. Ces réactions vous parlent ? Oui, ce sont les mêmes que le stresse.

Lorsque la peur se fait sentir, l’organisme réagit : il stresse. Il déclenche alors tout un tas d’hormones :  l’ACTH, le cortisol, l’adrénaline, la noradrénaline, l’ocytocine, la vasopressine. Et tout ce cocktail va déclencher des effets immédiats qui vont lui permettre de sauver sa peau ! Descendant de l’homme de Cro-Magnon, l’homme moderne a gardé ce type de réaction. Par exemple, face à un grand danger : une attaque, un vol, ou un accident, il est capable de réagir en une fraction de seconde. Mais en plus de ces situations exceptionnelles, l’homme d’aujourd’hui est confronté à des situations de stress beaucoup plus fréquentes,  beaucoup plus complexes, et beaucoup plus diverses que son ancêtre. Ce stress est généré par des peurs nourries par son environnement familial, social et professionnel. Prenons pour exemple Fatima et Martin. Alors qu’elle doit exposer son nouveau projet au sein de son entreprise, Fatima, a les mains moites, le pouls qui résonne dans son oreille, la respiration qui s’accélère, résultat : elle parle plus vite que d’habitude et expédie son exposé ! Martin, lui, a la bouche pâteuse, il est figé, il bégaie et dans son cerveau, c’est le trou noir, il reste planté là et a complètement oublié le sujet de son exposé. Pourtant aucune bête sauvage à l’horizon, et à priori aucun danger de mort. Mais Martin et Fatima ont peur, leur corps sent le danger, mais ils ne peuvent ni fuir, ni attaquer, ni se figer pour passer inaperçu. Tout est donc contenu à l’intérieur du corps pendant qu’ils essaient tant bien que mal de faire bonne figure. Il s’ensuit pour eux, une phase de lutte, d’adaptation, leur corps va fournir un effort important pour reprendre le contrôle et éliminer le stress. Sauf que l’exposé de Fatima et Martin dure une heure, et qu’ils pensent à cet exposé depuis encore plus longtemps ! C’est alors que le cortisol entre en jeu pour maintenir l’énergie du cerveau. Fatima et Martin deviennent nerveux, irritables. Heureusement leur exposé se termine, ils peuvent se rasseoir. Le corps se relâche, il est épuisé. En même temps quelle énergie de dépensé ! Et alors la petite phrase survient dans la tête : plus jamais ça ! Je n’en peux plus ! Ce n’est pas fait pour moi !

Mais qu’est-ce qui a bien pu créer tout ça ? Ici, on voit bien que c’est l’enjeu de cette réunion qui a provoqué la peur, l’enjeu propre à Martin ou à Fatima. Augmentation de poste, salaire, fierté de la famille, injonction à la réussite mais également l’imagination : « Que va-t-il se passer si ?». Ainsi, c’est la croyance dans un futur négatif (“Je vais rater”), conséquence de l’acte fait par Martin ou Fatima qui génère la peur, le stress et donc ce que l’on appelle communément la perte des moyens.

Dans ce contexte, la peur est donc un frein au bonheur, à l’épanouissement de soi et à la liberté. Nous différencions donc deux sortes de peurs : la peur naturelle, celle qui nous protège, et la peur culturelle, celle qui nous empêche.

Reconnaître ses peurs

Nos peurs sont donc personnelles, issues de plusieurs facteurs : notre enfance, notre environnement familial, notre environnement social. Si nous revenons à Martin et Fatima, la peur face à leur présentation peut-être également à une expérience négative passée qu’ils projettent sur leur présent. Par exemple une honte enfantine face à toute la classe, ou encore un excès de confiance en soi qui s’est résolu par un gros échec. Ainsi nos deux protagonistes anticipent un futur qu’ils ne peuvent pas connaître en se basant sur une expérience passée, ce qui modifie leur présent. Dans l’Éthique III, Spinoza nous dit : La peur est une tristesse mal assurée qui provient de l’idée d’une chose future ou passée dont l’événement nous laisse quelque doute. C’est la peur d’un futur fantasmé, négatif ou beaucoup trop grand pour eux qui les fait reculer.

La peur ne se déclenche pas qu’au travail. Elle peut également surgir dans notre milieu familial ou social et peut devenir, tout comme dans le milieu professionnel, un facteur bloquant, générant également du stress ou à l’inverse, une léthargie totale. Car la peur construit un mur face à nos envies. Nos envies se heurtent et nous déclenchons plusieurs réactions : de la colère, de la frustration, ou encore de la déprime, voire de la dépression.

Mettons la loupe sur certaines peurs comme : La peur du changement, la peur de l’engagement ou encore la peur de la réussite.

La peur du changement : “J’ai peur de déménager”, “j’ai peur de quitter mon partenaire”, ”j’ai peur de changer de travail”. Pourtant si l’on est en train de se poser la question, c’est bien qu’au fond on en a peut-être envie ? Oui, on a envie de partir dans le sud. Non, on aime plus son partenaire. Oui, on en a marre de son entreprise ? Mais alors pourquoi on ne le fait pas ? Pourquoi ce pas semble si dur à franchir ? Hé bien parce que nous n’avons pas de visibilité sur l’après. C’est la peur de l’inconnu qui devient bloquante. Je ne sais pas ce qui peut se passer après, du coup je préfère ne pas franchir le pas, et je reste dans une situation qui ne me convient pas. Pourtant qui vous dit que l’inconnu est négatif ? Dans son livre sur “L’effet Cumulé “ Darren Hardy compare les petits changements de vie à un coup de pédale de vélo. Les premiers coups de pédales sont les plus durs, pourtant plus la roue tourne, plus le vélo avance aisément. Marcher sur sa peur peut paraître insurmontable, pourtant si on le voit de façon positive, cet acte peut être le tremplin à une existence meilleure.

La peur de l’engagement : la relation à long terme et exclusive vous rend malade ? Vous avez peur de l’engagement. Pourtant vous l’aimez ! Seulement le simple fait de prévoir quelque chose comme une sortie à deux, un voyage ou pire encore : un mariage, vous donne des sueurs froides. Vous vous sentez enchaîné, emprisonné, vous avez peur qu’on vous enlève votre liberté. Vous en avez tellement peur que vous préférez la fuite ou encore vous êtes sûr qu’il y aura quelqu’un d’autre de mieux ailleurs. Et si votre partenaire vous suit, vous êtes prêt à tout saboter. Mais pourquoi ? Vous avez peur de perdre le contrôle sur vous-même ! Vous avez peur de perdre votre individualité. Finalement ce n’est pas la personne qui est en cause, mais bien votre peur, et le rapport à votre peur qui vous empêche d’avancer avec elle. Les causes de cette peur sont diverses : divorce des parents, ruptures brutales. Ce qui vous pousse à idéaliser la relation parfaite. Alors lorsque vous rencontrez quelqu’un et bien vous êtes déçu !

La peur de la réussite : “J’ai envie de réussir, pourtant je sabote tout avant même d’y arriver”. La réussite est elle aussi propre à chacun, “j’ai envie de réussir une vie familiale”, “j’ai envie de monter les échelons dans ma boîte”, “j’ai envie de reconnaissance quant à mon art”. Pourtant, même à force de travail, vous vous sabotez. Vous avez peur de votre réussite ! Mais pourquoi donc ? Cette peur de la réussite, c’est aussi la peur de l’inconnu, mais encore plus la peur de l’échec. Et cette peur prend racine dans l’injonction à la réussite. Comme le souligne Cynthia Fleury, Professeur au Conservatoire national des arts et métiers (Aujourd’hui) La réussite est devenue à la fois plus difficile, mais plus visible, de l’ordre de l’injonction personnelle et sociale, chacun voulant « réussir » et s’accusant ou se faisant victime si cela ne se concrétise pas. Mais elle est aussi le reflet de cette peur de l’échec bien française. En France on préfèrera bien ficeler un projet innovant avant de le montrer, tellement, à tel point que finalement le projet novateur ne verra jamais le jour. En cause : la prise de risque. On ne veut pas prendre de risque, parce qu’on a peur de tout perdre. Mais on ne  pense pas à tout ce qu’on pourrait gagner. À l’inverse, le système américain glorifie l’échec, qui n’a jamais entendu parler de l’histoire de Sylvester Stallone, vendant tout jusqu’à son chien pour acheter une machine à écrire, et ne lâchant jamais le morceau face à des studios qui ne voulait ni de lui, ni de son film : Rocky.

Selon Spinoza dans l’Éthique III, définition des affects : [La peur est…] cet affect qui met l’homme dans une telle disposition qu’il ne veut pas ce qu’il veut, ou qu’il veut ce qu’il ne veut pas, se nomme crainte qui n’est donc rien d’autre que la peur qui dispose l’homme à éviter un plus grand mal qu’il prévoit par un mal plus petit. Ainsi, même s’il peut sembler d’un premier abord comme une stratégie de protection, il en résulte une aliénation. Pour exemple : L’avare dans la hantise d’être pauvre, accumule de la richesse, mais vit en état de pauvreté, l’ambitieux, pour éviter la honte de l’échec, préférera la réserve à la gloire et l’envieux, obsédé par le bonheur des autres vit dans la peur de son propre bonheur.

Face à la peur, nous réagissons donc toujours de trois façons : 1) La stupéfaction/consternation : à trop avoir peur du changement, de l’avenir, nous n’agissons plus. 2) La fuite : plutôt que d’accepter un meilleur poste, on préfèrera quitter l’entreprise, 3) L’attaque : face à une demande en mariage, on sabotera la relation pour éviter la sensation d’enfermement.

Et vous de quoi avez-vous peur ? Et pourquoi ?

 

Surmonter ses peurs

« J’ai peur du changement », « J’ai peur de parler en public », « j’ai peur de prendre des décisions », « j’ai peur de m’engager », les peurs sont si diverses que l’on pourrait les lister sur des pages et des pages. Qui plus est, à chaque peur, nous pourrions écrire un article. Car chaque peur a son lot de traumatismes ou de blessures. Mais il y a quand même certaines choses communes à toutes ses peurs : C’est principalement le manque de confiance en soi, la peur de l’inconnu et la peur de l’échec. Je ne suis pas capable de… je ne sais pas ce qu’il y aura après… j’ai peur de rater…

Elles vous bloquent ! Elles règnent sur vous en dictatrices ! Vous avez la sensation d’être étriqués, régis par un régime intérieur qui vous empêche de prendre les décisions qui vous conviennent, d’être la personne que vous avez envie d’être. Et si l’on va plus loin de vous aimer tout simplement. Sans vouloir basculer dans le narcissisme, être en accord avec soi-même, c’est mieux vivre sa vie. Mais attention face à une dictature, imposer une autre dictature peut être une réelle souffrance. Il faut donc apprendre à être doux avec soi-même, et à faire les changements étapes par étapes. On ne mange pas un bon plat en l’avalant d’une traite, sinon, c’est l’indigestion assurée ! Comme le dit Darren Hardy, dans son livre « l’effet cumulé », pour opérer de vrais changements, il faut commencer par des tout petits changements. Ça peut paraître obscur, mais simplement prendre quelques minutes pour être à l’intérieur de soi, peut se révéler bénéfique. Reprendre sa vie en main, en fusionnant l’enveloppe extérieure, de l’enveloppe intérieure. Pour ma part, lorsque j’ai décidé de prendre conscience de moi, de ce que j’étais, je dis bien « étais », car depuis, je me sens bien différent, ou plutôt je me sens en « fusion », j’ai commencé par me plonger à l’intérieur de moi. Puis écrivez ! Pour revenir à Darren Hardy, il vous encourage à écrire vos pensées, vos objectifs, parce que coucher sur le papier ses pensées, c’est les inscrire, mais surtout marquer leur contour. 

Alors pour commencer à surmonter ses peurs, il faut les écrire. De quoi ai-je peur ? Puis de noter les “pourquoi”. Je dis « les », car on est tenté d’en noter qu’un, or le premier n’est que la surface. Je m’explique et je vous donne un exemple : « J’ai peur qu’il me juge », pourquoi j’ai peur : parce que j’ai envie qu’il m’aime. Pourquoi ? Parce que j’ai besoin d’être aimé. Pourquoi ? Parce que je ne supporte pas d’être rejeté. Pourquoi ? Parce que je ne m’aime pas assez, alors j’ai besoin de compenser mon manque d’amour pour moi-même par celui des autres. Alors évidemment, ce jeu de questions/réponses est personnel, il n’y a pas de réponse universelle. Mais elle vous permettra de mieux vous comprendre, et de mettre en exergue vos points sensibles. Une fois que vous avez analysé votre scénario intérieur, tentez de le faire basculer en positif. Comme le disait l’écrivain hongrois Imre Kertész « Chaque être humain est une fiction, nous vivons en étant immergés dans nos propres fictions, engluées en elles »

Que se passera-t-il si je rate cet exposé ? Va-t-il réellement me juger ? Et son jugement est-il si important ? Derrière chaque peur, il y a un profond désir, exprimez le, écrivez le !

Une fois que vous avez pris conscience du fondement de votre peur, prenez conscience des symptômes qui en découlent. « Je deviens agressif », « je bois, pour m’évader », « je ne parle plus et j’accepte ». Prenez conscience de ce que vous faites à ce moment-là, vous revenez dans le présent. Je ne vous donne pas une recette magique bien sûr, et il faut toute une vie pour se comprendre. Mais en revenant au présent, sans se projeter dans le futur, et sans s’ankyloser du passé, vous rend votre liberté et vous permet de dépasser vos peurs. Encore quelques conseils et non des moindres : Vous ne pouvez pas tout contrôler ! Vous avez peur, bon, c’est une chose, mais essayez de la contrôler et ce sera pire. Acceptez d’avoir peur. Tout le monde a peur. Et d’ailleurs de savoir ça ; Tout le monde a peur, cela devrait suffire à vous détendre ! On est tous dans le même panier ! Si vous êtes comédien et que vous passez un casting, le réalisateur a tout aussi peur que vous, de rater. De même que le chef d’entreprise à tout aussi peur que vous, de l’échec. Revenez à vos enjeux et dédramatisez-les. L’échec n’est pas nocif, c’est la meilleure des écoles ! Si l’on en croit Charles Pépin, dans son livre « Les vertus de l’échec », échouer, c’est aussi affronter sa peur, c’est se permettre d’être soi, c’est se dépasser pour mieux réussir, se réussir. En poussant encore plus le concept, il décrit la dépression comme une sonnette d’alarme face à une vie qui ne nous correspond pas. Ainsi, tel un incendie dans une forêt, la dépression remet les compteurs à zéro, pour se construire différemment. Enfin revenez au présent, vous ne pouvez plus changer le passé, et vous ne pouvez deviner le futur. La seule chose sur laquelle vous pouvez agir c’est vous en ce moment.

Commencez dès aujourd’hui, plongez en vous, libérez-vous  de vos peurs et apprenez à être le seul gouvernail de votre bateau. Car « C’est une absolue perfection, de savoir jouir loyalement de son être. » Montaigne “Essais” (1580-1590), Livre III, Chapitre 13

 

Pour aller plus loin :

Spinoza Éthique III TROISIÈME PARTIE, DE L’ORIGINE ET DE LA NATURE DES AFFECTS

Darren Hardy L’EFFET CUMULÉ

Charles Pépin : LES VERTUS DE L’ÉCHEC

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